Le RC Lens a fait le point ce mardi soir sur la composition de son conseil d’administration. Avec l’apparition d’un nom bien connu du club.
Il s’agit en effet de Michel Faroux, présent dans le conseil d’administration sous l’étiquette Solferino, l’actionnaire majoritaire du RC Lens. Il s’y trouve aux côtés de Gilles Frétigne et d’Ignacio Aguillo, 2 représentants de l’Atletico Madrid Manuel Diaz et Ollero, du président du Gervais Martel, ainsi qu’un 7e élément à nommer.
Michel Faroux a dirigé le RC Lens aux côtés de Luc Dayan pour le Crédit Agricole Nord de France dont il était directeur général adjoint suite au départ de Gervais Martel qui n’avait pas pu racheter ses actions en 2012 et jusqu’au retour de ce dernier en 2013, épaulé par son actionnaire majoritaire d’alors, Hafiz Mammadov. Ignacio Aguillo, ancien employé de BNP Paribas, explique la présence de l’homme issu du monde bancaire au sein du conseil d’administration :
« Il a été nommé en juin avec les autres administrateurs. C’est quelqu’un qui connait le club, la région. Il est important pour nous de préserver l’identité du club, de préserver la connaissance de la culture locale. Il était très familiarisé avec le club. Il nous semblait être une très bonne addition au conseil d’administration. Nous allons probablement nommer à terme une 7e personne. Nous ne voulons pas nous affoler. Nous voulons des gens qui puissent contribuer aux réflexions du conseil d’administration. Michel Faroux vient du milieu financier et cela donne une crédibilité. Il est important dans le milieu bancaire de faire comprendre aux gens que nous sommes sérieux, rigoureux et que nous faisons très attention à la déontologie. En ce moment, les banques ont besoin d’être rassurées là-dessus. Rassurer les banques ne va pas se faire tout de suite, ce n’est pas parce que nous avons une relation avec un banquier que nous allons les normaliser, mais nous sommes confiants sur la durée. »
Gervais Martel, qui s’est vu demander par Michel Faroux de rendre ses mandats en 2012, n’en garde aucune rancœur. Il commente : « Je ne suis pas rancunier car il a été extrêmement cohérent avec moi quand je suis parti. Ce n’est pas lui qui dirigeait l’institution, qui a pris ces décisions à ce moment-là. Cela ne me gène pas. Michel Faroux a essayé de faire son maximum quand il était au club avec Luc Dayan. Après, Hafiz Mammadov est arrivé et heureusement sinon il n’y avait plus de club. Michel Faroux est quelqu’un de très respectable. Nous ne l’avons pas pris parce qu’il est banquier mais parce que c’est Michel Faroux, un homme de dossiers, qui a œuvré notamment sur le nouveau stade. Il connait bien le club et il y avait un besoin d’un relais dans le domaine régional, pas seulement bancaire. »
Propos recueillis par Christophe Schaad
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