Milieu du RC Lens, John Bostock a égalisé à 1-1 mardi contre Orléans (4-2, 8e journée de Ligue 2) d’une panenka sur penalty. Un geste dont il est très friand.
L’entraîneur lensois Alain Casanova, ancien gardien de but, apprécie. Du moins, maintenant qu’il est entraîneur ! Il commente :
« J’étais gardiens et en tant que portier, on a horreur de ça ! Après, quand on est sur le bord de la touche ou en tribune, on s’aperçoit souvent que c’est le geste parfait, le geste juste. On en voit de plus en plus, il y a beaucoup de tireurs désormais qui les jouent de la sorte. C’est un geste qui parait facile à faire mais techniquement et sur le plan émotionnel, c’est difficile. Je trouve cette action remarquable. »
On pardonne souvent moins facilement les ratés lorsque ce type de geste est manqué, ce qui n’a pas été le cas pour John Bostock. Mais pour Alain Casanova, il faut savoir se montrer juste lorsque cela se présente :
« Le jeu demande aussi de commettre des erreurs, cela peut arriver. Ce que j’aime, ce sont les gens qui prennent leurs responsabilités et tentent des choses. Le football demande parfois de s’exposer et nous savons tous que même les meilleurs peuvent rater. C’est pardonnable. »
Propos recueillis par Christophe Schaad