Annoncé fin août, la réforme de la Ligue des Champions fait débat en France. Celle-accorde notamment 4 places en phase de groupe pour les 4 premiers pays à l’indice UEFA (Espagne, Allemagne, Angleterre et Italie).
Un nouveau système qui accorde donc la moitié des places de la compétition à 4 championnats dès la saison prochaine. Une situation intenable pour Bernard Caiazzo, le président du syndicat Première Ligue : « Cette réforme a été initiée par les gros clubs européens pour gagner encore plus d’argent et pour obtenir la garantie qu’ils continueraient à en gagner beaucoup. L’écart avec les clubs espagnols, anglais, allemands et italiens va encore augmenter, d’autant que les nouvelles clefs de répartition donnent une prime à l’ancienneté. A l’arrivée, c’est comme si le vainqueur de Roland-Garros gagnait 2 fois plus d’argent selon qu’il s’agit de Djokovic ou de Pouille. »
Le représentant la plupart des formations de Ligue 1 explique également que cette réforme pourrait avoir des conséquences… pour la Ligue 2 et affirme avoir le soutien de l’UCPF, syndicat regroupant une grosse partie des entités de l’antichambre dont le RC Lens : « Cette réforme a au moins le mérite d’unifier les 2 syndicats de clubs, car on est tous exactement sur la même ligne. […] Qui dit que les droits télé domestiques ne vont pas être touchés par une Ligue des Champions qui serait une sorte de Ligue fermée tolérée par l’UEFA ? ».
(Source : France Football)