Ce jeudi, le conseil d’administration de la LFP doit se réunir. Avec des risques de tensions entre les participants.
La raison ? La réforme annoncée de la Ligue des Champions, avec une plus grande place laissée aux grands championnats européens (4 places dans les poules pour les Espagnols, les Italiens, les Anglais et les Allemands dès 2018-2019). Un changement imposé par l’UEFA et soutenu par Jean-Michel Aulas, président de Lyon, membre de l’ECA, l’European Club Association, où il représente du même coup les clubs français. Parmi les dirigeants français, certains regrettent le rapprochement avec l’idée d’une ligue fermée, à l’image de Loïc Féry, patron de Lorient. On s’inquiète ainsi des conséquences. « Les choses s’étaient apaisées chez nous mais un nouveau front s’est ouvert. Ces discussions déclencheront certainement une autre réflexion sur une meilleure répartition des recettes (des droits télé) au niveau national… », redoute Claude Michy, président de Clermont et représentant de la Ligue 2 au conseil d’administration.
Ces derniers mois, les dirigeants français s’étaient déchirés autour de la réforme de la promotion-relégation.
(Source : L’Equipe
