Le RC Lens s’est incliné 1-0 à domicile contre Amiens ce samedi. Les sentiments d’Alain Casanova, le coach lensois, et de Christophe Pélissier, son homologue picard, étaient forcément bien différents à l’issue de la partie.
Alain Casanova (entraîneur du RC Lens) :
« Notre première période est faible par rapport à ce que nous souhaitions faire. Elle ne nous permet pas d’avoir la maîtrise et le contrôle du match face à une équipe très bien organisée, qui impose beaucoup de duels défensivement, qui se projette très vite devant. Il y a eu beaucoup de déchet dans notre jeu, des situations sur lesquelles il faut mettre de la pause et nous voulons rester en attaque rapide. Nous sommes menés à la mi-temps face à une équipe qui ne demandait que ça par rapport à sa manière de défendre et de jouer. Ensuite nous essayons d’emballer le match. On réajuste des choses sur le plan tactique, des joueurs, il y a plus de situations mais nous n’avons pas su exploiter les temps forts en restant à la merci d’un contre. Notre première période et notre manque de réalisme dans les temps forts nous font perdre le match. Après la victoire 2-0 à Nîmes, nous n’étions pas les champions de Ligue 2, et après Amiens, la route est encore longue. Ce n’est pas un sprint mais un marathon. A nous de corriger tout ça lors des prochains matches et d’être encore plus compétitifs. »
Christophe Pélissier (entraîneur d’Amiens) :
« Il fallait avoir un état d’esprit, être très solidaires. Nous savions que nous allions subir la pression de cette belle équipe de Lens. En première période, nous avons été presque parfaits. Nous avons su tenir le ballon, ne pas subir. En seconde période, nous avons perdu le cuir un peu trop vite, nous aurions pu subir un peu moins cette pression en étant meilleurs techniquement. La solidarité affichée montre l’état d’esprit de ce groupe. C’est un exploit. En début de semaine, je leur disais que c’était magnifique de jouer à Bollaert mais que ça l’était plus de gagner. Ils ne pourront pas dire qu’ils ont joué mais qu’ils ont gagné dans ce stade. Je leur ai dit bravo, il n’y a pas d’autre chose à dire. Mes joueurs sont fatigués. C’est le match le plus abouti à l’extérieur. J’avais demandé à mes joueurs de changer de statut. Il fallait prendre des points. Nous savions que nous pouvions prendre un point en étant solides, 3 en mettant un petit plus devant. »
Propos recueillis par Christophe Schaad
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