Formé au RC Lens, Serge Aurier a fait beaucoup parler de lui ces 6 derniers mois. Il y a d’abord eu ce questions-réponses sur Périscope durant lequel il a qualifié son entraîneur au Paris Saint-Germain Laurent Blanc de « fiotte ».
Un épisode qui lui a valu une suspension au sein de son club. Il revient dessus pour Clique.tv :
« Une fiotte est une personne qui a peur, ce n’était pas du tout de l’homophobie, chacun fait sa vie. Ce n’est pas méchant et certains en ont fait tout une affaire. Cela a duré des mois et des mois. C’était trop. On a dit que je méritais la prison, d’être viré du club, je méritais plein de trucs… Quand j’ai pris du recul, je me suis dit que c’est quelque chose de grave. Je tiens encore à m’excuser […] Avec Laurent Blanc, ça s’est arrangé. J’ai discuté avec lui, il a été vraiment tranquille sur cette histoire, il n’a pas suivi ce que tout le monde disait. Il a pris du recul, ce que je comprends. Je me suis excusé, il a une famille, ses enfants ont peut-être le même âge que moi et sont sur les réseaux sociaux. »
Par la suite, il a fait de la garde à vue après une altercation lors d’un contrôle. Le défenseur livre sa version :
« Ils arrivent en sens interdits. Ils nous ont dit de nous mettre sur le côté, pour un contrôle. Cela s’est envenimé, cela a commencé à crier. On connait la BAC, on sait comment ça se passe. C’était violent. Ils m’ont insulté, contrôlé, m’ont brutalisé. Le pire, c’est que derrière il dit que j’ai mis un coup de coude au thorax. Si j’avais eu l’intention de le toucher, je lui aurais mis une bonne droite, pas un coup de coude… Lui, il m’a mis des droits au visage, il m’a pété la lèvre et le front. Je suis allé en garde à vue car je ne voulais pas rentrer chez moi. Je voulais porter plainte. Je n’ai rien à me reprocher, il y a au moins 5 ou 6 témoins dans la nuit qui disent exactement la même chose que moi. »