Le Racing Club de Lens a tenu en échec le champion de France et vainqueur de la Coupe de France en titre, le Paris Saint-Germain. Après avoir ouvert le score par Abdukodir Khusanov, les Lensois ont rapidement concédé l’égalisation. Finalement, le RC Lens est éliminé de la Coupe aux tirs au but.

Lensois.com : Will Still, quel est ton sentiment après cette élimination ?
Beaucoup de regrets. Je pense que l’ensemble de la soirée, ce n’est peut-être pas la meilleure équipe qui se qualifie. On fait une première mi-temps correcte, solide, organisée où l’on a profité des phases de transition. Puis la deuxième période, on fait une très, très bonne prestation en général. On a créé quatre à cinq vraies situations. Mais, à l’image de la saison, on les rate, on n’est pas décisif. Puis, on fait une erreur qu’on paye très, très cher. Ensuite, les tirs au but ne m’intéressent pas du tout. C’est comme ça. C’est embêtant, on a fait plus qu’assez pour se qualifier, mais la réalité du foot nous rattrape et fait preuve de son efficacité.

Pourquoi être repassé à une défense à trois, voire 5 ? 
Parce que, ce matin, Anass Zaroury m’a appelé pour nous annoncer une bonne nouvelle, j’espère qu’elle va bientôt arriver. Parce que jouer à quatre derrière sans ailier, ce n’est pas idéal.

Etait-ce une adaptation au PSG ?
Je ne m’adapterai pas à qui que ce soit.

« Je suis fier et heureux d’être le coach du RC Lens »

Ce match vous a-t-il conforté sur ce que vous êtes capable de faire ?
Je suis incroyablement fier de tout le monde. Du staff, qui a travaillé cette semaine car j’étais malade et absent. Des joueurs, qui ont mis en place et ont exécuté un plan quasi parfait. Je suis fier et heureux d’être le coach du RC Lens. Je suis juste déçu pour eux, pour les supporters. On mérite de se qualifier, mais ce n’est pas le cas. La vie continue.

Le RC Lens a eu de nombreuses phases de transition et les a ratés. Que pouvez-vous dire par rapport à cela ?
On savait que le PSG laissait pas mal d’espaces sur les transitions. Avec une passe verticale à l’opposé, il y avait des opportunités de se créer des occasions. On en a eu beaucoup. Et des occasions très, très franches qu’on n’arrive pas à foutre (sic.) dedans. Le point positif, c’est qu’on marque sur coups de pied arrêté.