Le 21 novembre 1995, il y a 29 ans jour pour jour, le RC Lens croisait pour la première fois la route d’un certain Vladimir Smicer et débutait une drôle de double-confrontation, affrontant sans le savoir une très grosse équipe du Slavia Prague, dont la colonne vertébrale était majoritairement de joueurs alors totalement inconnus, mais qui composeront une grande partie de la formation tchèque qui échouera en finale de l’Euro 1996 quelques mois plus tard face à l’Allemagne, au but en or.
Lors de la saison 1995-1996, le RC Lens retrouvait l’Europe pour la première depuis 1986. Les Sang et Or de Patrice Bergues ont réalisé un bon début de parcours en atomisant les Luxembourgeois de l’Avenir Beggen (6-0 à Bollaert puis 0-7 en déplacement) avant de venir à bout des Ukrainiens d’Odessa (0-0 à l’extérieur, 4-0 à Bollaert). En 8e de finale, le Slavia Prague parait à la portée de fringants et solides lensois. Ce 21 novembre 1995, les Lensois arrachent un nul 0-0 en République Tchèque. En face, on note quelques noms comme celui de ce remuant Karel Poborsky et sa chevelure fournie, cet élégant Vladimir Smicer, future légende artésienne ou ce milieu travailleur Radek Bejbl, qui comme “Vladi”, portera le maillot Sang et Or, de manière bien plus oubliable mais non sans avoir été vice champion d’Europe 1996 et joueur de l’Atletico Madrid pendant plusieurs années.
Poborsky bourreau de Lens avant d’être la révélation de l’Euro 96
Plutôt bien placés pour décrocher un premier quart de finale européen malgré l’absence de but à l’extérieur (qui valait double à l’époque en cas de nul sur l’ensemble des deux matches). Mais à Bollaert, les Lensois s’inclineront finalement 1-0 en prolongation sur un but de Poborsky, future grande révélation de l’Euro. Le Slavia, qui comptait aussi dans ses rangs Jan Suchoparek et Pavel Novotny, autres finalistes de l’Euro, ira lui jusqu’en demi-finale, battu par le Bordeaux de Zidane, finaliste malheureux face au Bayern Munich.
Vladi… Que de souvenirs….
C’est plus Poborsky qui avait impressionné, mais Vladi à quand même était un très bon choix, la gentillesse alliée à la finesse technique.
Une belle équipe du slavia à l époque,un smicer acheté avant l euro en fevrier..son prix avait quadruplé après l euro et la finale de souvenir
29 ans…
Ça file
Je me souviens de ma déception de sortir face à eux mais après coup, c’était une belle petite équipe en face.
Comme Kingof, je me souviens plus de Poborski qui m’avait fait forte impression.