Il vient d’ajouter un 200e match de Ligue 1 au compteur de sa carrière avant la coupure internationale. Angelo Fulgini s’épanouit en Ligue 1 et fait en sorte d’être un choix pour Will Still chaque week-end. Si aucun joueur n’est réellement le numéro un à son poste, le natif de Douai compte trois titularisations depuis le début de la saison. Absent des matchs contre Lyon et Monaco en septembre sur choix du coach, Fulgini est ensuite revenu avant d’être aligné lors des deux dernières sorties du Racing. 

Lensois.com : Angelo Fulgini, on sort d’une nouvelle trêve, sur quoi l’accent a-t-il été mis ces derniers jours ?
La trêve s’est bien passée. On avait un groupe un peu réduit, mais on a continué à travailler sur les principes que le coach veut mettre en place. On travaille comme d’habitude avec beaucoup d’intensité, en essayant de presser le plus haut possible.

Est-ce que vous avez mis un peu plus l’accent sur les coups de pied arrêtés ?
On travaille à l’entraînement, que ce soit offensivement ou défensivement. Après, je pense que c’est une question d’état d’esprit sur les coups de pied arrêtés, c’est de gêner le plus souvent l’adversaire. Après, ça fait partie du foot et des duels. Des fois, tu gagnes tes duels, des fois tu en perds, mais comme je l’ai dit, c’est à nous de travailler ça à l’entraînement. Malheureusement, c’est vrai qu’on prend souvent des buts sur coups de pied arrêtés cette année, ce qui nous embête un peu, parce que les contenus sont à chaque fois bons, mais on se fait punir sur ça. Donc c’est à nous d’être plus attentifs lors des prochains matchs.

«Le coach l’a toujours dit, ce sont les meilleurs qui joueront»

Comment vous vous sentez cette saison, où vous retrouvez un peu plus de temps de jeu en tant que titulaire, mais vous êtes aussi installé à un poste plus axial ?
Oui, je me sens bien, voilà, j’ai toujours dit que j’étais très bien dans ce groupe. On a un super groupe avec des super mecs. On est comme une famille. Je l’ai déjà dit lors de la préparation, je me sens mieux à ce poste, parce que c’est là où j’ai le plus performé les années précédentes. J’ai des automatismes, j’ai plus de liberté en quelque sorte, donc oui, c’est sûr que ce poste me convient bien. J’essaie de faire le mieux possible pour aider l’équipe.

Vous pourriez détailler un peu ce que ça change vraiment ?
Ça change beaucoup de choses, déjà avec le ballon. T’as beaucoup plus de liberté, tu peux un peu naviguer partout sur le terrain. Le coach te laisse cette liberté. Ensuite, d’avoir deux attaquants devant, c’est mieux quand t’es en soutien, parce que t’as deux profils différents aussi, t’as deux options en plus. Que ce soit Wesley, Flo, Nzo’, ou Rémy, ce sont des profils différents. On essaie de travailler à l’entraînement sur des connexions pour tenter d’être le plus dangereux possible en match.

Même à votre poste, ce n’est pas figé, il y a une rotation, une concurrence qui tourne…
Ouais, voilà, c’est exactement ça. On sait que le groupe est élargi, il y a beaucoup de joueurs, donc beaucoup de concurrence à chaque poste. C’est à nous de donner le maximum à l’entraînement pour pouvoir prétendre débuter le week-end, et le coach l’a toujours dit, ce sont les meilleurs qui joueront. On bosse tous ensemble avec le même objectif de gagner le week-end, et ça permet à tout le monde d’être à son meilleur niveau et de se pousser dans ses retranchements pour pouvoir jouer le week-end.

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«Atteindre 200 matchs en Ligue 1, c’est quand même quelque chose de bien. J’en suis fier»

Le Racing est toujours invaincu cette saison, mais il ne gagne pas non plus, pourquoi ?
Il nous manque l’efficacité. Je pense que quand on regarde les matchs, on se procure beaucoup d’occasions, le contenu est bon. Il manque cette efficacité, et je pense que c’est à nous de travailler dessus. C’est un état d’esprit à avoir, c’est le fait d’être tueur devant le but. Mais voilà, je pense que j’aurais été plus inquiet si le contenu n’était pas bon, si on ne se procurait aucune occasion. Mais là, on en a. On a mis deux buts face à Strasbourg, puis on prend un but sur un penalty, on ne va pas revenir dessus. Mais c’est ce qui nous manque aujourd’hui : plus d’efficacité offensive. Si on continue comme ça, à un moment, ça va nous sourire.

Angelo, en parlant d’efficacité, vous aviez beaucoup marqué en pré-saison, mais depuis, c’est plus compliqué. Est-ce qu’il y a une explication ?
Oui et non. J’ai eu moins de temps de jeu en début de saison, donc moins d’occasion de m’exprimer. Mais c’est vrai que je me procure moins d’occasions en championnat. C’est différent de la pré-saison, mais c’est à moi de travailler, d’être à 100 % physiquement, et je pense que le travail paye toujours.

Sinon, vous avez joué votre 200e match de Ligue 1 face à Strasbourg il y a 15 jours…
Oui, j’ai appris ça. C’est Hervé Kofi qui me l’a dit, je ne le savais même pas. Il m’a félicité pour ça. C’est vrai qu’on ne se rend pas compte, on est un peu dans cette routine où on joue les matchs et on ne calcule pas. On essaie juste de faire le mieux possible. Mais atteindre 200 matchs en Ligue 1, c’est quand même quelque chose de bien. J’en suis fier. À moi de continuer pour jouer le plus possible et être le plus performant possible. Le plus important, c’est d’être bon. Ce n’est pas le nombre de matchs que tu vas jouer, mais c’est sûr que c’est toujours bien de jouer autant de matchs. Je suis bien installé en Ligue 1 depuis un moment, donc c’est bien !

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