Vous en avez désormais l’habitude : la rédaction de Lensois.com vous invite à répondre avec elle à la « question de la semaine ». Au menu cette semaine : Elye Wahi, entre les sifflets de janvier et ceux de Clermont, les comprenez-vous ? Il est temps de lire les réponses de nos internautes et de nos journalistes.

L’avis de la rédaction :

Clément Courtois : « Non. Il y a clairement une évolution dans le jeu de Wahi par rapport au début de saison. Contre Clermont, le joueur s’est proposé, a touché des ballons, a cherché les espaces, s’est procuré des occasions. Tout l’inverse du début de saison. Alors oui, il rate trois occasions de but mais cela arrive. En plus, sa disette devant le but n’est pas longue puisqu’il a marqué il y a deux matchs (Ndlr. à Lille). Alors, j’ai entendu que le supporter a le droit de râler. C’est vrai. Mais s’il râle dans ce genre de situation, il peut râler sur tout : les latéraux qui ratent leurs centres, les milieux qui ratent leurs passes, la défense qui prend des buts. Et puis cette fatigante comparaison avec Openda… Oui, il a mis plus de buts mais il ne faut pas oublier qu’il a eu des périodes creuses bien plus longues que Wahi. Openda surfe sur une fin de saison en boulet de canon donc la dernière image de lui est positive. Elye Wahi progresse, c’est indéniable. Donc, soutenons-le, regardons vers l’avenir et portons-le vers des jours plus radieux. »

Eloïse De Mester : «Les sifflets sont toujours délicats à comprendre, ou du moins à interpréter. Ils sont le résultat d’une réaction impulsive mais avec le recul, ils ne font pas vraiment avancer le schmilblick. On l’a dit tout au long de la saison, Elye Wahi débarque tardivement à Lens, avec un prix de transfert record pour le club. Il arrive aussi pour prendre la suite de Loïs Openda, meilleur buteur lensois sur une saison de Ligue 1. Et tout s’est un peu trop bien déroulé la saison passée. Alors forcément, le flambeau est difficile à tenir en main sur la distance. Pour autant, Wahi n’avait pas besoin d’être jeté au pilori lors de sa sortie en fin de match contre Clermont. L’impatience est humaine, elle s’entend, mais elle ne fera pas progresser le joueur plus vite.»

L’avis des internautes :

Weedomaker : «Je comprend le manque de patience et d’empathie, mais je les partage absolument pas pour autant. »

Bass62 : «Il paye le montant du transfert et du salaire que lui n’a pas choisi. Je reste pour ma part persuadé qu’il deviendra un grand attaquant. Il n’a que 21 ans. Les supporters siffleurs devrait plutôt regarder du côté des joueurs confirmés qui eux aussi n’ont pas du tout le niveau espéré (Fulgini, Thomasson notamment). Le pire c’est que si il se met à marquer, les siffleurs diront qu’ils ont bien fait de le faire puisque ça a fait évoluer le joueur. »

FD : «OUI et NON, les sifflets sont intervenu de façon spontané plus par déception qu’autre chose, l’équipe vient de faire 3 matchs très moyens et malheureusement sur celui la qui n’est pas si mauvais que ça, Wahi n’a pas la réussite et ne mets pas au fond. Comme nous ne sommes pas encore à l’abri au moment ou il sort, il provoque une réaction. Mais avec le recul, beaucoup diront à juste titre que ce n’est pas une bonne chose, car Wahi ne cesse de monter en puissance dans le jeu, il participe bien plus qu’à ces débuts et je suis persuadé qu’il paye un peu ces efforts dans la finition, pour moi cette année sera une grosse année de travaille pour lui et que l’année prochaine il aura les moyens de faire les efforts et cette fois marquer. Pour moi Wahi continue sont apprentissage et ça finira par payer.»

saturnepluton : «Oui, les sifflets des spectateurs peuvent être un moyen d’expression. Ils peuvent exprimer leur désaccord, leur mécontentement ou leur frustration face à une performance, une décision arbitrale ou une action sur le terrain. Les sifflets peuvent également être utilisés comme un moyen de manifester un soutien ou une approbation, bien que cela soit moins commun. En tout cas, les sifflets sont une forme de communication non verbale qui permet aux spectateurs de donner leur opinion de manière immédiate et collective.»