Depuis l’instauration des cinq changements par match (saison 2022-2023), Franck Haise n’hésite jamais à les utiliser. Et, en Ligue 1, il est même l’un des entraîneurs qui en profite le plus. À ce sujet, il admet d’ailleurs que c’est quelque chose de préparé.
Instaurés la saison dernière, les cinq remplacements offrent une palette tactique beaucoup plus large aux entraîneurs. Au RC Lens, Franck Haise les utilise régulièrement. Depuis le début du championnat, soit 25 journées, le coach artésien a toujours effectué ses cinq remplacements, hormis à Nantes (4 changements), à Lyon (4 changements) et contre Brest (3 changements). Selon les périodes de la saison, cette largesse est un réel avantage comme l’explique Franck Haise : « Quand on avait des matchs répétés, il y avait une nécessité de garder une certaine fraîcheur avec un groupe homogène. Évidemment avec un match par semaine, les données sont un peu différentes. Il y a potentiellement un turnover moins important à prévoir. » Ce qui explique notamment ces trois matchs où tous les changements n’ont pas été réalisés.
Des scénarios calculés
Mais comment se font-ils ? Franck Haise s’adapte-t-il à l’environnement ? Au contexte ? S’appuie-t-il sur les data ? « J’ai un petit calepin sur lequel je note des choses et avant les matchs, je note plusieurs scénarios avec des possibilités de changements pour conserver un résultat, être plus offensif, changer de système ou encore garder un équilibre. Donc, j’écris trois ou quatre équipes différentes pour finir le match. Après, en fonction du ressenti, il peut y avoir encore autre chose », explique le technicien Sang et Or.
C’est justement lui qui m’a fait aimer ces 5 changements, au début j’étais contre, j’avais l’impression de regarder un film et qu’a 20 minutes de la fin, on changé tellement d’acteurs que je ne comprenais plus rien au film. Mais justement, lui il a toujours gardé une logique dans ses changement, une cohérence tactique, ce qui a rendu ses changements hyper intéressant du coup. Quand par exemple on peut sortir 2 pistons pour en faire entrer 2 autres de même niveau, c’est un régale. La par exemple on manquait de piston, c’était une raison pour lequel je disais qu’il était préférable de faire le score avant la 70ème, parce qu’il est plus facile de faire entrer des défensifs que des offensifs, pour revenir au score on même gagner le match. C’est ce qui c’est passé à Lyon et contre Brest. En gros tu peux démarrer en te disant que tu peux finir de plusieurs façon et quand c’est réfléchit, même si parfois tu dois improviser, c’est vraiment intéressant. Du coup je suis un fan de ces 5 changements, même si tu ne les utilises pas forcément.
T’écris rien du tout. Tu nous les gonfles avec ta science à 2 balles. A Bollaert les goals adverses peuvent faire la sieste et nos victoires , on les doit souvent au travail de notre gardien. Tu parles trop