Entraîneur du RC Lens, Franck Haise a la particularité d’avoir toujours procédé à ses 5 changements cette saison en Ligue 1. Une règle introduite lors de la période Covid-19 et qui a été instaurée définitivement par la suite.
Comme le souligne L’Equipe ce samedi dans un sujet sur les habitudes des entraîneurs concernant l’exploitation de ces 5 changements, Franck Haise est un cas unique en Ligue 1. Cette semaine, il commentait en conférence de presse :
« Mon responsable de la performance me donne des datas. Je savais que j’avais pratiquement toujours fait les 5 changements en Ligue 1, mais il m’a dit que je l’avais toujours fait. En revanche, je ne l’ai pas toujours fait en Ligue des Champions. Ce n’est pas véritablement calculé. Mais j’ai un effectif assez homogène. En termes de management, c’est l’occasion de montrer que je fais de la place pour que les joueurs se sentent toujours dans le projet. Je pense aussi à un moment qu’un joueur va amener du dynamisme, de l’engagement. On a aussi des datas qui permettent de savoir où en est le potentiel athlétique d’un joueur. Après j’ai mon ressenti. A 95%, c’est mon ressenti en direct qui me conduit à faire les changements, et à 5% ce sont les datas. Parfois ces 5% m’amènent à faire un changement ou me confortent dans l’idée. Ce n’est pas pour autant que ça arrivera à chaque fois. »
C’est Haise qui m’a fait apprécier les 5 changements, à la base j’étais plutôt contre, j’avais l’impression de regarder un film et que d’un seul coup on changeait tellement d’acteur que je ne comprenais plus rien au film. Mais avec son football panache des premiers saisons de L1, je me suis rendu compte à quel point c’était un avantage de pouvoir changer 2 pistons par exemple et d’avoir encore 3 possibilités. Son Football était tellement lisible que j’ai fini par espérer qu’on le garde.