Le RC Lens entame une nouvelle compétition ce dimanche avec la Coupe de France et la réception de Monaco à 14h30 en 32e de finale. L’occasion de faire un petit rappel des enjeux et de certaines spécificités apparues ces dernières années.
Ainsi, il n’y aura pas de prolongation ce dimanche en cas d’égalité au bout des 90 minutes réglementaires. Les 2 équipes seraient directement amenées à disputer une séance de tirs au but pour décider du qualifié. La prolongation ne fera son retour que pour la finale. Par ailleurs, les arbitres ne disposeront pas non plus de l’assistance vidéo. Celle-ci est absente des premiers tours devant la difficulté de la mettre en place sur tous les terrains. La saison dernière, elle n’a fait son apparition que pour les quarts de finale.
Des enjeux financiers et sportifs
En cas de victoire finale le samedi 25 mai dans une enceinte qui reste à déterminer puisque le Stade de France ne sera pas disponible, le RC Lens serait automatiquement qualifié pour la prochaine Ligue Europa, sans avoir à passer de barrage. Si le vainqueur est déjà qualifié via le championnat, la place est rebasculée sur le classement de Ligue 1. Enfin, pour un club de l’élite qui ne joue donc qu’à partir des 32es de finale, la Coupe de France 2023-2024 peut rapporter jusqu’à 2 103 000 euros (le vainqueur de la finale recevra 1 238 000 euros et le finaliste 838 000 euros. Les participants aux 32es de finale ont droit à 43 000 euros. Une prime de 83 000 euros s’ajoute en cas de 16e de finale. Puis 133 000 euros en 8e, 218 000 en quart et 388 000 euros en demi-finale).