Une nouvelle expérience sur la scène internationale pour le jeune Fodé Sylla. Appelé en Equipe de France U17, le milieu de terrain formé à Lens s’était envolé pour l’Indonésie afin de disputer la Coupe du Monde U17. Après un sans faute en phase de poule puis des qualifications successives jusqu’en finale, les petits Bleus ont encore chuté contre l’Allemagne. Comme 6 mois auparavant, lors de l’Euro.

Depuis, Fodé Sylla est revenu à Lens au début du mois. Il a d’abord fait une étape dans une salle de l’aéroport de Roissy avec ses coéquipiers, reçu par la Fédération Française de Football. Malade, le Lensois s’est soigné pendant quelques jours avant de réapparaître avec la réserve le week-end passé contre Vimy. Entretien.

France U17

Lensois.com : Fodé Sylla, quel souvenir vous gardez de cette Coupe du Monde ?
J’étais prêt pour la vivre, je me suis bien préparé en amont. Cette compétition, elle est unique. Ça ne se vit pas tous les jours. C’est une compétition extraordinaire à vivre.

Contrairement à ces derniers mois, vous n’étiez plus capitaine, vous n’étiez pas toujours titulaire, pour quelles raisons ?
On n’en a pas réellement parlé, c’est un choix du sélectionneur, ça se respecte. C’est normal. Mais pendant le déroulé de la compétition, j’ai su m’imposer. (Il a été titularisé à 4 reprises en 7 matches).

Parlez-nous de la finale ?
On était mené 2-0 par les Allemands en première mi-temps, c’était difficile. Mais après la pause, on a su mettre tout ce qui manquait. On revient à deux partout mais on a manqué de lucidité ensuite pour finir les actions. Et les tirs au but, c’est… C’est dur. On enchaîne deux finales et ces deux finales on les perd. Ça fait mal au moral, mais c’est comme ça, c’est le football. Ça ne peut que nous forger pour les prochaines échéances.

Vous sentez un avant et un après ?
Je pense que j’ai progressé, ça m’a énormément forgé, et ça m’apporte un gros plus en expérience pour la suite.

Maintenant, place à la suite avec Lens …
Oui, je vais continuer de progresser, de travailler pour espérer aller le plus haut possible. Aller jouer en Ligue 1, oui. Mais pour ça, on n’est pas pressé, ça va venir.