Cette semaine, le RC Lens a connu des séances d’entraînement un peu spéciales. Si mercredi était une séance ouverte au public, chose rare ces derniers mois, le RC Lens a du jongler avec les fortes rafales de vent ce jeudi et ainsi se refugier sous le dôme Eric Sikora.

Alors que 5 000 personnes étaient présentes mercredi au stade Blin d’Avion, Franck Haise a particulièrement apprécié le moment même si il a fait remarquer de manière humoristique que cette configuration n’était pas la meilleure pour la concentration de ces hommes :

« Oui, c’est exceptionnel ! Les 5000 places ont été prises en moins d’une heure. Si on l’avait fait à Bollaert, en pleine vacances scolaires, on aurait peut-être eu 10 ou 15 000 personnes. C’est à la fois rafraichissant et ça donne beaucoup de forces. Maintenant, pour tout vous dire, c’est aussi très compliqué parce qu’on ne peut pas donner de consignes ! C’est impossible parce que c’est comme dans un stade, et pour les joueurs, ça nécessite une forte concentration. Mercredi, je pense que quelques joueurs manquaient un peu de concentration. L’entrainement n’a pas été à la hauteur de ce que j’attendais sur une partie. Donc, on ne peut pas renouveler ça toutes les semaines, ça doit rester exceptionnel, mais ça doit évidemment être fait. Pour nous, c’est quelque part une frustration aussi dans le sens où même à la fin, on ne peut pas se rapprocher pour signer les maillots, faire les selfies, alors qu’il y a 5 000 personnes. Sinon je suis encore là 2 mois (sourire). On aimerait pouvoir donner encore plus aux gens. Ça reste de beaux moments et on est tous heureux de pouvoir vivre ça. »

« Le club travaille bien à tous les niveaux »

Elye Wahi sous le dôme de la Gaillette
Elye Wahi sous le dôme de la Gaillette

Concernant l’entraînement sous le dôme, le coach artésien se réjouit d’avoir un tel élément à sa disposition et salue les travaux actuels à la Gaillette : « On est un des rares clubs français à avoir ce dôme qui a un peu plus de 20 ans et qui a été refait avec une surface synthétique et un arrosage. Il y a les choses qui avancent et que l’on voit comme les résultats, mais il y a ce que ne voient pas les gens, les infrastructures. Sur les 3 ou 4 dernières années, il y en a eu beaucoup. Le club travaille bien à tous les niveaux. On essaye d’améliorer aussi les staffs de la formation, des féminines, du secteur pro. C’est un club qui ne bouge pas seulement une équipe. »