Jeudi 30 mars dernier, la Fédération française de football (FFF) avait fait suivre aux arbitres un mail au sujet du Ramadan et de la rupture du jeûne. Dans celui-ci, la FFF précise qu’« il a été porté à (sa) connaissance des interruptions de matchs à la suite de la rupture du jeûne du Ramadan qui sont contraires aux dispositions des statuts de la FFF ». Avant d’insister et de préciser que « l’application scrupuleuse de l’article premier des statuts de la fédération sur le respect exigeant du principe de laïcité dans le football ». Dans la foulée, plusieurs entraîneurs de Ligue 1 comme Didier Digard (Nice) déclarait : « On est dans un pays laïque, pas dans un pays musulman. »
Kombouaré a tranché
A Nantes, Antoine Kombouaré a toujours interdit à ses joueurs de jeûner les jours de matches. Il a d’ailleurs annoncé que son joueur Hadjam serait forfait pour les prochains matches. «Il n’y a pas de polémique, pas de sanction. Je suis entraîneur, il y a des règles de vie, un cadre. Ceux qui ne sont pas dedans ne sont pas sélectionnables. Dès que la ramadan sera fini il reviendra dans le groupe. Ce n’est pas moi qui me prive de lui, c’est lui, par conviction religieuse. Après, je respecte.»
Interrogé sur la gestion dans son propre groupe, Franck Haise a répondu. «Nos séances ne changent pas, elles restent identiques. On a rien changé, les joueurs d’eux-mêmes ne font pas le ramadan quand on se déplace la veille d’un match et le jour d’un match. Dans la journée, et en semaine, ils sont évidemment libres de pratiquer le jeûne. Je ne suis pas intervenu là-dessus. Mais depuis l’an dernier, c’est comme ça. Ils savent faire le ramadan et être focus sur la compétition. Il n’y a rien de particulier sur l’adaptation de la charge.»
En fait le football a 50 ans de retard dans la gestion de ses athlètes de haut niveau lors du ramadan.
Beaucoup d’autres sports professionnels ont des accords négociés par les fédérations internationales avec les autorités religieuses des pays d’origine de leurs athlètes sous contrat pro qui leur permettent de remplacer le jeûne par des actions charitables liées à la prière en faveur des croyants nécessiteux.
Un exemple, les joueurs professionnels de badminton envoient l’équivalant d’un sac de 25kg de riz par jour de jeûne rompu à l’imam de leur communauté d’origine à destination des pauvres.
Bonjour, pour avoir été un acteur dans le football amateur j’ai eu a gérer ce genre de situation. Ma position était claire à l’époque, on respecte , mais on respecte aussi les règles . Si le joueur fait le ramadan et veut jouer il joue sans interruption de match. Sinon il ne jouait pas. Et tout s’est très bien passé. ALLEZ LE RC LENS
Et bientôt un joueur refusera de jouer le dimanche, le samedi ou le vendredi en fonction de sa religion ou fera une pause en plein matche pour prier … de compromissions en compromissions on s’écrase devant le fondamentalisme et un jour on se dira “merde comment comment en est arrivé là ? ” Respect de la religion oui mais dans le cadre privé, pas dans le sport ou dans l’entreprise ! …
pour info on est en periode de jeune chretien aussi ne loublions pas ok
un mec dans une entreprise ca ne va pas linteresser de prendre ses vacances a noel ou a paques nos fétes chretienne on en fait quoi de cette personne si cest une ou si cest 10 par exemple????