Ce samedi, lors de la victoire 3-0 face à Angers, les maillots du RC Lens étaient un peu spéciaux. Pour soutenir la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, le 21 mars, les Lensois portaient une tunique avec des noms d’un de leurs coéquipiers.
Ainsi, par exemple Seko Fofana avait dans le dos le nom de Jean-Louis Leca alors que Loïs Openda était avec un maillot floqué Angelo Fulgini. Une initiative soutenue par la LFP qui a donné son aval pour ce coup de com’ audacieux.
A l’issue de la partie, Franck Haise était revenu sur cette action importante pour le club : « Oui, on voulait marquer encore un peu plus fort cette lutte contre la discrimination. Cela a été évoqué avec les cadres et on a fait un tirage au sort. On ne choisit pas nos noms et parfois il peut amener des discriminations. C’était juste pour montrer qu’il ne doit pas y en avoir et que tout est interchangeable, on ne choisit pas un certain nombre de choses et l’idée était très bonne. »
« J’avais le nom de Loïs (Openda) dans le dos, j’espérais aller aussi vite. »
Même son de cloche du côté de Jonathan Gradit. Le défenseur lensois a pleinement soutenu ce geste : « C’est une initiative du club qui en avait parlé avec les cadres de l’équipe, j’ai trouvé ça intéressant. J’ai trouvé aussi que ça ne devait pas être quelque chose d’illogique, que ça ne devrait pas interpeller parce qu’on sait que c’est un sujet qui est très important dans le monde aujourd’hui. Notre vestiaire, le monde, on a différentes cultures mais il n’y a pas de clan. On peut avoir des méthodes de vie qui sont différentes mais on est aussi très contents d’être tous ensemble. L’initiative du club a été très intelligente, c’est une image à donner aux yeux de tous. J’avais le nom de Loïs (Openda) dans le dos, j’espérais aller aussi vite. (rires). »
Propos recueillis par Eloïse De Mester et Christophe Schaad
S’il y a bien des discriminations dans le monde du foot, c’est bien les Blancs qui en pâtissent. Notamment dans les clubs de jeune et les centres de formation. Jouer au foot est invivable pour beaucoup de jeunes autochtones, obligé de faire avec la racaille islamisée s’ils veulent poursuivre leur rêve.
Sans parler de certains recruteurs et agents de joueurs qui se la jouent “communautaire”.