Défaite 2-1 pour son premier match officiel de l’année civile, la réserve sang et or a affiché quelques lacunes dans le secteur défensif. Trop de manquements responsables d’un échec 2-1 sur la pelouse de Stade François-Blin ce samedi après-midi face à Chantilly.

Lensois.com : Vincent Carlier, comment expliquer cette défaite face à Chantilly ? Vous étiez trop portés vers l’avant?
Non, pas forcément. C’est toujours la problématique de jouer contre des équipes avec des blocs compacts et bas. C’est plus une question d’équilibre. On a des situations en début de match. Après son ouverture du score, Chantilly était un peu plus renforcé et il y avait moins d’espace. Et notre égalisation n’a pas changé les choses. Mais dans les 20 premières minutes, on a des occasions franches. On doit avoir plus de spontanéité devant le but.

A 1-1, la rencontre pouvait basculer dans les deux sens. Après le 2e but de Chantilly, Lens n’est pas parvenu à se procurer beaucoup de situations…
Ca aurait pu basculer. Mais honnêtement, la victoire de Chantilly est méritée. On concède trop d’occasions. Le penalty, il y a penalty oui, on défend mal, il y a faute. La situation où on prend le poteau, le 3e but, ils doivent avoir 3 ou 4 situations franches, c’est trop. Que contre Marcq-en-Baroeul (dernier match, défaite 0-1), il y ait une action un but, parfois … Là, non. Pour moi, on a très mal défendu. Par intermittence, on a 3 bonnes occasions mais on est quand même en manque de justesse technique et de profil capable d’éliminer.

Vous diriez que ce sont des erreurs de jeunesse qui ont amené ces deux buts concédés ?
Il y a certaines situations aujourd’hui, on ne peut pas le travailler. C’est quelque chose qu’ils savent, c’est de la communication et de la concentration. Là, je ne peux plus revoir ces phases de jeu. Ca peut arriver, attention, ça ne doit pas, mais ça peut. Sauf que là, on a cumulé des erreurs grossières de placement avec des erreurs de communication et de concentration pour certaines contre-attaques. Même avant le penalty, on est trop long pour faire un 2 contre 1. Défensivement, ce n’était vraiment pas bon. Et notamment sur notre ligne défensive. C’est comme ça, ça arrive. On n’avait pas d’excuse de terrain de pelouse, là c’est nous.

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