Vainqueur 3-2 de Brest à Bollaert, le RC Lens doit enchainer à Ajaccio. Un déplacement chez un promu, mais pas des plus simples à négocier.
Le RC Lens se rend ce dimanche sur la pelouse d’un promu, l’AC Ajaccio. Si l’objectif de la direction est le même pour les 2 clubs, à savoir le maintien, c’est le type de match où le Racing doit faire valoir sa supériorité et la confiance acquise lors des 2 dernières saisons en Ligue 1. Sur la pelouse de François-Coty, qui affichera complet pour le retour du club corse au sein de l’élite après 8 années d’absence, on attend un Racing fidèle à lui-même, en proposant un football fait d’initiatives.
Il faudra pourtant se méfier de cette équipe corse. Les Ajacciens semblent retrouver la Ligue 1 nourris d’un véritable enthousiasme. Comme l’a souligné Franck Haise en conférence de presse vendredi, les Ajacciens ne sont pas apparus véritablement complexés à Lyon, où ils se sont inclinés 2-1 le week-end dernier, même si l’ex lensois Cyrille Bayala a évoqué un peu d’appréhension cette semaine. Dans un stade François-Coty plein et surchauffé au propre (plus de 30°C encore attendu ce dimanche après-midi en Corse) comme au figuré, même si l’affluence est limitée à 9 070 spectateurs, les Ajacciens voudront bien faire pour les retrouvailles.
Confirmer les promesses offensives, prendre une petite revanche sur le plan défensif
« On les a suivis en Ligue 2, c’est une équipe qui marquait beaucoup et encaissait peu. Le match sera compliqué, il va faire chaud. Et on sait que là-bas, c’est chaud aussi dans leur stade. À nous de faire abstraction, de garder nos idées de jeu », disait Jonathan Gradit vendredi. Côté lensois, on attend de voir la confirmation de toutes les belles promesses affichées dimanche contre Brest (3-2) à Bollaert, avec notamment cette animation offensive déjà intéressante, à l’image de la belle intégration de la recrue Loïs Openda, qui voudra sans doute ajouter l’efficacité à ses mouvements pertinents et incessants, aux côtés d’un Florian Sotoca en grande confiance. Il le faudra pour permettre au Racing d’enfin gagner un match à Ajaccio en Ligue 1 ce qui n’est jamais arrivé en 5 déplacements.
Ce match peut être aussi l’occasion pour l’équipe de prendre une petite revanche sur le plan défensif après cette défaillance de fin de match où la forteresse s’est effritée en fin de partie contre Brest après une première heure pourtant extrêmement solide, les Bretons devant se contenter de miettes avant qu’une simple frappe déviée ne viennent semer le doute dans les rangs lensois. La seule « faiblesse », décelée par Olivier Pantaloni, le coach ajaccien, impressionné par les Sang et Or dimanche dernier mais qui compte bien l’exploiter. Impressionné, à Lens on espère qu’il le sera encore aujourd’hui !
On sera dans un contexte champêtre, petit stade surchauffé ,ambiance coupe de France donc méfiance quand même car les ajacciens n ont pas pris une le çon de football à Lyon.
Cela fait plaisir de retrouver un club corse où l’ambiance est souvent bouillante et peu fair play. Ce côté moins lisse du football, que l’on retrouve un peu dans le monde amateur, parfois brutal, parfois burlesque, apporte un vent de fraîcheur. J’apprécie ce côté poil à gratter même si par conséquent je ne suis pas trop rassuré lorsque notre racing s’y rend. Cela procure des émotions particulières.
micadusud : On en reparlera, de l’ambiance “burlesque”, si un joueur se prend une pierre en sortant du bus en arrivant au stade et que 2 autres se font expulser ! 😀