Vendredi débutera officiellement le mercato estival 2022. Plutôt moribonds ces dernières années en France et à l’échelle internationale suite à la crise du Covid-19, il est attendu sur une toute autre dynamique cet été.
Le public a pu revenir dans les stades, l’intérêt des sponsors est de nouveau vivace et en France comme à l’étranger, le plus dur semble être passé après les dégâts causés par la situation sanitaire entre huis clos et/ou diminution des droits TV. En coulisses, on s’attend notamment à voir les clubs allemands et anglais faire parler leur pouvoir économique, d’autant que pour la Premier League, les droits internationaux vont augmenter de 30%. En France, les clubs sont aussi pressentis plus actifs. En cause notamment, le fait qu’il y aura 4 relégations à l’issue de la saison. Yvan Le Mée, un agent, analyse pour L’Equipe : « Les clubs se disent que c’est l’année où il faut être fort sportivement pour ne pas risquer de descendre, donc ils vont plutôt recruter entre 6 et 8 joueurs qu’entre 3 et 5. » Il faudra toutefois faire avec la nouvelle contrainte de limiter la masse salariale à 70% du chiffre d’affaires alors qu’il est prévu d’instaurer rapidement la limitation à 25 joueurs pros par club hors premiers contrats pros.