Ancien attaquant du RC Lens, Tony Vairelles a été condamné à 5 ans de prison dont 3 années ferme pour violence avec arme dans l’affaire de la fusillade du parking d’une boite de nuit lorraine, il y a 10 ans. Une affaire judiciaire qui va encore durer alors qu’il fait appel.
Celui qui a été buteur samedi lors du match des légendes du RC Lens contre le Variétés Club de France clame toujours son innocence. Pour L’Equipe, il fait la comparaison avec le carton rouge qu’il avait reçu à Wembley contre Arsenal en 1999 (0-1) suite à une simulation de Lee Dixon, le privant du match décisif à Bollaert contre le Dynamo Kiev (défaite 3-1) : « C’est long et épuisant, quand on voit le résultat, frustrant. On attend cette fin, ce coup de sifflet final. C’est exactement comme ce match à Wembley où tout est beau, tout est rose, où on mène, et je reçois ce carton rouge à la dernière minute, où je n’ai rien fait. T’as les preuves en vidéo et pourtant tu es suspendu le match d’après… Là, dans mon affaire c’est l’inverse, la vidéo n’existe plus (ndlr : la vidéosurveillance de la discothèque). À l’intérieur, on retrouve au bout de plusieurs heures une cassette avec le concert des enfoirés. Si le travail avait été bien fait, on aurait eu un élément qui nous aurait tous mis d’accord. Tout ça, j’en suis certain, parce qu’une cassette a été subtilisée. C’est trop confus pour être plausible. Plein de trucs se contredisent. L’injustice, ça m’a toujours insupporté. Les arbitres savaient que je ne tombais jamais. Un jour, il y en a un qui m’a dit : « Monsieur Vairelles, y’a faute, mais je ne peux pas siffler, vous ne tombez pas ». »