Après avoir dû fournir des documents complémentaires, le RC Lens a finalement franchi l’étape de l’examen de la DNCG sans aucune mesure retenue contre lui. Si le Racing, comme tous les clubs, a dû essuyer les pertes engendrées par la crise sanitaire et celle des droits TV, d’autres clubs sont dans des situations plus tendues.
Bordeaux et Angers ont ainsi assuré leur maintien en Ligue 1 lors d’un second passage, Nantes a dû se battre pour avoir le droit de recruter à titre onéreux, Marseille est sous contrôle de sa masse salariale… Si au final, tout le monde semble être bon pour être sur la ligne de départ pour l’exercice 2021-2022 malgré les craintes de ces derniers mois, la situation du football professionnel français resterait alarmante selon Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG. Selon lui, des réformes telles qu’une limitation à 25 contrats hors joueurs formés au club (en moyenne, un club de Ligue 1 dispose de 37 joueurs sous contrat. Le RC Lens ne compte par ailleurs déjà actuellement qu’une vingtaine de joueurs sous contrat hors éléments formés) ainsi que l’instauration d’un plafond de salaire et une réforme du système de prêts sont indispensables pour éviter la catastrophe à terme : « Si la France devait affronter une 4e vague de Covid avec zéro jauge, si les 330 M€ (ndlr : pour les 2 matches que diffusaient jusqu’ici Canal+ via une sous-licence auprès de BeIN Sports, avant d’annoncer son retrait) venaient à ne pas être au rendez-vous, on ne pourrait pas exclure des dépôts de bilan sur la saison 2021-2022. Mais ce n’est pas le scénario central », lance-t-il dans les colonnes de L’Equipe. Il ajoute notamment : « Il y a un milliard d’euros de dettes sur les clubs. Cela veut dire que la plupart vont avoir besoin de générer du trading actif dans les années à venir pour s’en sortir. Pour la saison 2021-2022, on un prévisionnel de pertes avant transferts de plus de 1,3 milliard d’euros. Les clubs prévoient de faire 850 M€ de plus-values sur les transferts. Ce qui est un montant totalement irréaliste. Mais comme on a fait préfinancer 500 M€, même si les clubs ne faisaient pas leurs ventes, il ne doit pas y avoir de dépôt de bilan en cours de saison (…) On ne peut pas exclure, au terme de la saison, des dépôts de bilan. Car avec 1 milliard de dettes, zéro fonds propres, une exploitation qui dégage plus de 1 milliard de pertes, il n’y a plus d’établissements financiers ou de fonds qui accepteront de financer le football français. »
Avant médiapro il y avait Canal, Bein, cela n as pas été suffisant pour la ligue il en faut toujours plus, le résultat est là.
avec des incapable à la LPF depuis cinq ans merci au presidents de club
Je le redoutais mais nous voilà confirmé sur ce sujet là, plusieurs s’en doutaient, notre club part dans le trading de joueurs tout doucement mais sûrement. Badé en est l’exemple et son successeur en est un futur exemple. je déteste cela, ce modèle économique et sportif là. Les clubs anglais vont commencer à se réveiller désormais et à inonder le marché de français. rien ne dit que le trading est déjà fini chez nous pour cette saison, avec la vente de Badé, je le crains.
Le trading était inévitable et complètement prévisible au vu de la situation créé par mediapro et la crise sanitaire.
En plus, et ça je le disais il y a an, notre président est avant tous un homme d affaire et quand il a l occasion de faire une plus value importante pour remplir les caisses du club il le fera.
Rien de rassurant donc, quand on lit les propos les propos du patron de la DNCG, pas plus quand on voit des clubs comme Bordeaux, Lille ou Monaco, qui ont ont essuyé des fortunes… Très diverses sportivement et pour qui 2 d’entre-eux auraient pu disparaître sans la mansuétude de la DNCG (on en avait nous aussi bénéficié), ça fait peur et ça ne donne pas envie de voir ce genre de modèle s’appliquer à l’ensemble de la L1