Mardi, la soirée de Ligue des Champions a été marquée par la décision des joueurs de PSG-Istanbul Basaksehir de ne pas reprendre la rencontre, arrêtée au bout d’un quart d’heure, suite à des propos racistes dont on aurait été victime l’adjoint stambouliote Pierre Achille Webo de la part d’un membre du corps arbitral.
L’UNFP, le syndicat des joueurs en France, a pris la parole. Il demande aux instances de préciser des mesures à mettre en vigueur en cas d’incident raciste. Le syndicat se félicite de l’attitude des joueurs qui ont refusé de poursuivre sans forcément savoir quelles suites allaient en découler et qui se sont finalement retrouvés mercredi soir sur le terrain pour jouer la rencontre avec un succès 5-1 du PSG. L’UNFP souhaite que les instances prennent leurs responsabilités pour clarifier le règlement afin de « bannir sans la moindre ambiguïté tous actes et paroles racistes du football et autoriser les acteurs à refuser de jouer s’il est avéré qu’ils y sont confrontés en précisant le protocole. Il n’y a pas de demi-mesure. Il ne suffit plus de parler, de prévenir, de dénoncer : il faut agir, comme ont agi les footballeurs du Paris Saint-Germain et de Basaksehir, mardi soir. »
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