Le RC Lens a tout de suite rebondi après sa défaite 2-0 à Valenciennes (16e journée de Ligue 2) en remportant un convaincant succès 3-0 à domicile contre Chambly, mardi (17e journée de Ligue 2). L’entraîneur lensois Philippe Montanier fait le constat d’une courbe de progression intéressante.
Lensois.com : Philippe Montanier, la victoire 3-0 de mardi contre Chambly a offert plusieurs motifs de satisfaction, notamment une animation offensive qui s’améliore…
Oui, je trouve que l’on progresse dans la maîtrise collective. On sait que nous sommes capables d’être costauds, d’être parfois bien efficaces, comme lors du match contre Sochaux (4-0, 15e journée de Ligue 2). Nous voulions garder cette efficacité dans les 2 surfaces tout en ayant une bonne maîtrise pour fatiguer l’adversaire, créer des brèches. Je trouve que les joueurs se trouvent de mieux en mieux.
On a aussi vu des joueurs habituellement peu utilisés apporter leur contribution sur ce match marqué par des absences de joueurs clés. C’est important pour vous de pouvoir le constater ?
Bien sûr. Cette homogénéité de niveau au sein de l’effectif est indispensable pour pallier quand il y a des suspensions, des blessures ou des méformes, sans jamais être diminué. On sait que ce championnat va être très long. On sait donc qu’il va falloir que l’on soit constants et fiables dans les performances et on ne peut pas l’être à 12 ou 13 joueurs.
« On arrive à avoir un niveau constant sur le plan athlétique »
Votre équipe semble à son avantage physiquement alors que l’on approche de la fin de la phase aller. C’est ce que vous constatez ?
Oui. On fait très attention tout de même. Cette période de novembre-décembre est toujours dangereuse : c’est la période hivernale avec un changement de température, puis cela fait 4 mois que nous sommes sur le pont. Ce sont des moments toujours délicats dans tous les effectifs mais je trouve qu’on arrive à avoir un niveau constant sur le plan athlétique. On joue toujours avec la même intensité.
Le changement tactique avec le passage au 3-4-3 fait ses preuves. Vous avez le sentiment de ne pas vous être tromper aujourd’hui ?
On n’est jamais sûr d’avoir raison. Ce qui a déclenché le changement de système, ce sont les qualités de l’effectif. Nous avions beaucoup de joueurs à dominante défensive, il fallait bien les utiliser et trouver un bon équilibre. Après, un changement de système est toujours long à assimiler. Il y a la théorie sur le papier puis il y a la réalisation sur le terrain où c’est plus compliqué. Il faut trouver des affinités et travailler des principes. Mais je n’étais inquiet.
Propos recueillis par Christophe Schaad