Sur quelques semaines, le monde du football a été frappé par plusieurs cas de morts subites l’année dernière. A l’image du jeune havrais Samba Diop, décédé à l’âge de 18 ans il y a tout juste un an.

Il y avait aussi eu le joueur de la Fiorentina Davide Astori, 31 ans, le Tourangeau de 18 ans Thomas Rodriguez ainsi que Baptiste Le Foll, Guingampais de 12 ans. Des décès généralement nocturnes qui ne manquent pas de susciter l’inquiétude des instances. Etienne Aliot dirige une commission d’experts cardiologues qui travaille avec la FFF. Le professeur fait le point sur les avancées concernant ces décès qui restent en partie énigmatiques auxquels s’ajoutent aussi les décès sur le terrain, comme celui de Marc-Vivien Foé en 2003 :

« Il faut savoir que la FFF s’intéresse au problème depuis au moins 10 ans, date à laquelle j’ai mis sur pied cette commission d’experts cardiologues qui aide, par exemple, les médecins de club à examiner, si nécessaire, les bilans cardiovasculaires des joueurs professionnels lors de la signature de leur contrat. Par ailleurs, les campagnes de prévention et de dépistage de plus en plus fouillées se poursuivent. On a, par exemple, rendu obligatoire l’électrocardiogramme annuel dans les pôles Espoirs et les centres de formation. La possibilité de rendre l’échographie cardiaque plus systématique est actuellement en discussion […] Mais malgré ça, il y aura toujours des sportifs, professionnels ou pas, qui passeront à travers les mailles car certaines morts subites ne peuvent pas être détectées par les examens en notre possession aujourd’hui, y compris à l’IRM. »

(Source : L’Equipe)

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