Le RC Lens va de nouveau pouvoir compter sur son capitaine Walid Mesloub, de retour de suspension pour le match de dimanche sur le terrain du Paris FC (27e journée de Ligue 2, 15h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports). Le milieu retrouvera-t-il son poste de meneur de jeu derrière l’avant-centre ?
L’ancien joueur du Havre et de Lorient a démarré à Sochaux (0-1, 25e journée de Ligue 2) dans un registre plus bas, aux côtés de Guillaume Gillet à la récupération, laissant à Achraf Becnharki son rôle habituel. Un poste qui ne lui est pas du tout étranger. Il explique :
« J’ai évolué à ce poste pendant 2 saisons à Lorient en Ligue 1. C’est un poste que je connais. On en avait discuté avec le coach je suis à sa disposition et celle de l’équipe. Peu importe où je joue, le plus important est d’être réceptif et assez intelligent pour jouer dans ce rôle. Je m’adapte aux besoins du coach. On avait un plan de jeu pour Sochaux, malheureusement la pelouse a un peu faussé les choses, avec le fait aussi que l’adversaire était très regroupé au milieu. On s’en est quand même bien sortis même si ce n’était pas une super prestation. Le plus important, c’était les 3 points. »
Son entraîneur Philippe Montanier commente quant à lui : « Nous l’avions déjà aussi utilisé ainsi dans d’autres circonstances à Reims (2-0, 32e de finale de Coupe de France et à Troyes (1-0, 22e journée de Ligue 2). Cela fait partie des options plus offensives que nous avons en mettant un joueur comme lui plus bas. C’est un rôle qu’il a connu à Lorient et c’est une option mais nous en avons d’autres avec les différents joueurs offensifs. En termes de volume, il n’a pas de souci, c’est plus en terme de récupération de balle qu’il sera moins efficace qu’un Cheick Doucouré, un Guillaume Gillet ou El-Hadji Ba. Il faut que l’on soit en possession du ballon, donc pas comme à Sochaux, où de plus le terrain ne prédisposait pas à cela. Le voir en quaterback à Reims ou à Troyes a été intéressant. C’est une option qui peut servir en fonction des rencontres. »
Propos recueillis par Christophe Schaad