Après la trêve hivernale et un stage à Malaga, le RC Lens va retrouver la compétition officielle dimanche, à Reims (32e de finale de Coupe de France, 14h15, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur France 3 Régions). L’entraîneur lensois Philippe Montanier espère tirer profit de ce match de coupe pour bien lancer l’année et aborder au mieux les prochaines échéances en championnat.
Lensois.com : Philippe Montanier, comment s’est déroulée la reprise et le stage à Malaga ?
C’est un peu particulier de partir en stage à cette période car cela signifie ne pas passer le réveillon du nouvel an en famille. Mais les joueurs étaient plutôt volontaires. Cela ne les gênait pas de partir. Le stage a été globalement positif. Nous avons effectué 8 séances en 5 jours. Nous avons beaucoup travaillé et beaucoup communiqué. Nous avons profité d’avoir les joueurs ensemble pour faire pas mal d’entretiens et travailler la vidéo. Nous étions dans de bonnes conditions, que ce soit pour le climat et au niveau des installations. Globalement, c’était positif, nous espérons maintenant en récupérer les fruits, que ce soit dimanche ou après.
Est-ce l’idéal de démarrer l’année par un match de Coupe de France ?
Oui, d’autant plus que nous avons un beau challenge à relever, contre une équipe de Ligue 1 de Reims, sur son terrain. Cela nous demande de nous mettre tout de suite dans une exigence de très haut niveau pour enchainer ensuite le championnat. Nous serons les challengers. Reims sera favori mais ce statut ne nous pose pas de problème.
« La Coupe de France peut nous aider pour le championnat »
On dit parfois que la Coupe de France est une compétition dédiée avant tout aux joueurs et qu’elle peut moins intéresser les entraîneurs. Qu’en pensez-vous ?
Depuis le début, je dis qu’il s’agit d’une compétition qui peut nous aider pour le championnat. En l’occurrence, le match arrive juste après la trêve, donc ça nous prépare aussi pour le championnat. Les victoires appellent les victoires et un succès en coupe ne peut qu’être bénéfique. Nous allons tout faire pour le gagner. Pour l’équipe, le club, les supporters, ce sont des matches importants. Depuis le début, nous n’avons rien négligé. Nous aurons la même détermination.
A Boulogne-sur-Mer, vous avez déjà été dans la peau de l’entraîneur de l’équipe inférieure au niveau de la division. Y a-t-il un levier particulier à utiliser pour préparer ce genre de match ?
Pas tellement. L’évènement, la coupe, la qualité de l’adversaire, à l’extérieur, font que, intrinsèquement, les joueurs sont déjà dedans. Le plus dur, c’est quand vous jouez des équipes comme Nogent ou Versailles et que les joueurs peuvent penser qu’être sur le terrain peut s’avérer suffisant. Mais dans le sens inverse, il n’y a pas trop de travail à fournir sur la vigilance et la motivation.
Propos recueillis par Christophe Schaad