Les héros du RC Lens 1997-1998 : Stéphane Ziani

Lensois.com fête les 20 ans de la saison 1997-1998, celle du seul titre de champion de France de l’histoire du RC Lens. En parallèle des matches que nous revivons déjà à date anniversaire, nous allons revenir, comme promis, sur les héros de cette saison historique. Poursuivons avec Stéphane Ziani.

En 1997-1998, les vrais numéros 10 existent toujours. Le RC Lens, qui a perdu Frédéric Meyrieu en cours de saison précédente avant de miser pour 6 mois sur le retour du très expérimenté Philippe Vercruysse, parti en Arabie Saoudite dans la foulée, trouve son bonheur avec Stéphane Ziani. Acheté pour 12 millions de francs, le joueur est une bonne affaire alors qu’il sort d’une saison réussie à Bordeaux. L’entraîneur Daniel Leclercq pousse fort pour obtenir ses services. Le Druide a eu du flair. Il sera même surpris : « Je ne l’imaginais pas aussi fort, aussi constant dans ses performances, aussi présent malgré sa petite taille dans duels », confie-t-il dans son livre « Une histoire de druide », paru aux éditions Les Lumières de Lille. Si l’arrivée du numéro 10 fait peut-être moins parler que celle de son ancien coéquipier de Bastia, le buteur Anto Drobnjak, Stéphane Ziani devient très vite une pièce maîtresse du RC Lens. Précis dans le jeu court comme le jeu long, doté d’une superbe vision du jeu et loin d’être maladroit devant le but comme l’illustrent ses 8 réalisations en championnat ainsi que ses 3 buts dans les coupes nationales, Stéphane Ziani se révèle en grand chef d’orchestre malgré son petit gabarit (1m67). Il est l’un des grands artisans du titre et le RC Lens peinera d’ailleurs à se remettre de son départ. Car le meneur de jeu a la bougeotte depuis le début de sa carrière. Avant le RC Lens, il a déjà connu Nantes, son club formateur, Bastia, Rennes puis Bordeaux en 4 ans. Cette fois, il partira pour l’étranger et La Corogne, en Espagne, où il s’imposera là aussi, ce qui ne l’empêchera pas de repartir encore une fois au bout d’un an pour Bordeaux. Il va enfin se poser de 2000 à 2004 à Nantes, engrangeant un nouveau titre de champion de France en 2001. Sa fin de carrière se jouera au Servette de Genève, à Bastia et enfin Ajaccio en 2005. International A’ dans ses plus belles heures, il a entraîné Libourne-Saint-Serein avant de rejoindre l’encadrement technique du FC Nantes, officiant notamment en tant qu’entraîneur auprès des équipes de jeunes.

Teitur 62 dit :

22 avril 2018 à 6h09

Un des meilleurs 10 que l on ai eu avec vercruysse et meyrieu…petit par la taille et geant par le talent..comme Messi pas besoin d avoir u. Physique de demenageur mais plutôt du talent zt de la tchenique

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1. Lempailleur dit :
  
  23 avril 2018 à 11h30
  
  Le physique de déménageur, c’est quand-même un plus. La technique sans le physique, c’est aussi intéressant que le physique sans la technique.
  C’est surtout la vision de jeu, qui prime sur le reste, et c’est ce qu’avait Ziani.
  
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Lempailleur dit :

23 avril 2018 à 11h31

Le meilleur joueur de la saison, lors du titre. S’il y en a un qui aurait mérité la coupe du monde avec les bleus, c’est bien lui.

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