Le RC Lens peine avant tout à faire la différence sur le plan offensif en ce moment, notamment à domicile. Un problème dû au profil des avant-centres disponibles devant ?

Pour l’entraîneur Eric Sikora, pas question de mettre la responsabilité sur Cristian Lopez ou encore Ivan Lendric. Il commente :

« Les décalages, nous les trouvons sur les côtés, après c’est devant le but. Mais en 2017, on jouait pareil et nous arrivions à gagner avec Cristian Lopez ou les joueurs qui jouaient devant. Le problème n’est pas tactique ou lié aux joueurs. Il ne s’agit pas de dire que c’est Lopez ou Lendric. Il ne faut pas se focaliser sur ces 2 joueurs. C’est un poste hyper important. Il faut de la confiance. Peut-être qu’ils ont une responsabilité dans le sens où il n’y a pas assez de déplacements mais il y a aussi peut-être ces ballons qui arrivent un peu trop tard ou pas au bon endroit, c’est un tout. C’est aussi user l’adversaire par des appels et peut-être que ça se fait moins. Il peut aussi y avoir une perte de confiance. Peut-être que le match contre Orléans (0-1, 23e journée de Ligue 2) joué à 11 contre 10 sans y arriver, à vouloir trouver la solution individuelle, a fait du mal. Après, contre Sochaux en match en retard (0-1, 21e journée de Ligue 2), même si on perd, j’ai vu des occasions. Le foot se joue sur des détails, à nous de faire davantage pour que les gestes soient plus décisifs. Cela va passer par un travail qui est effectué à l’entraînement. Mais entre l’entraînement où il n’y a pas d’adversaire, dans un environnement différent et le match… Bollaert est un atout, c’est l’adversaire qui doit douter, pas nous. »

Propos recueillis par Christophe Schaad