Lundi, le RC Lens, 3e, recevra Strasbourg, leader à 4 longueurs dans le cadre de la 36e journée de Ligue 2 (20h45, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Canal+ Sport). Avant ce choc au sommet, l’entraîneur lensois Alain Casanova fait le point.

Lensois.com : Alain Casanova, vous retrouvez peu à peu vos blessés en cette fin de saison et avant le choc de lundi contre Strasbourg à Bollaert, avec le retour possible de Dusan Cvetinovic en défense après ceux devant de Kévin Fortuné et Cristian Lopez en attaque…
Nous préférons avoir tout le monde mais quand il y a des absents, il faut faire avec et trouver des solutions. Il est certain qu’elles apparaissent plus facilement avec un maximum de monde mais jusqu’ici, je trouve que nous ne nous en sommes pas trop mal sortis.

La victoire 2-0 contre Laval lundi dernier lors de la 35e journée vous a permis de rebondir après un mois d’avril difficile. Comment l’expliquez-vous après coup ?
Je ne perds pas trop de temps à regarder en arrière. Le football va tellement vite. Encore une fois,  l‘important est le match qui vient. En avril, nous avons connu un mois difficile pour différentes raisons que ce soit des absences, la fatigue, la qualité de l’adversaire, tout peut entrer en ligne de compte… Il y a des choses que nous avons moins bien faites par rapport à ce que nous sommes capables de réaliser et je ne vais pas tout dévoiler par rapport à nos futurs matches, mais nous essayerons de les faire de façon différente. Nous prendrons toujours les matches les uns après les autres, comme depuis le début.

Doit-on s’attendre à une opposition de style lundi lors de ce grand rendez-vous face à Strasbourg ?
J’ai toujours dit que chaque philosophie est respectable. Chacun gagne avec sa manière de voir le football. C’est une équipe que nous connaissons très bien, qui est restée sur la dynamique de sa montée, qui a su très bien recruter, qui a su donner un style de jeu et optimiser ses qualités avec un entraineur d’expérience. Si elle se retrouve en première position, c’est qu’elle fait une très belle saison et elle sera très dangereuse lundi.

« Nous espérons être bien meilleurs cette fois qu’à l’aller. »

A l’aller, Strasbourg vous avait été supérieur et s’était imposé 3-1 à la Meinau (18e journée de Ligue 2). Quel souvenir en gardez-vous ?
C’est un mauvais souvenir dès lors que l’on perd. Quand ça arrive, je suis triste au même titre que les gens du club ou les supporters, frustré pour l’équipe et contre moi de n’avoir peut-être pas su trouver les solutions. Cette équipe nous avait été supérieure et sa victoire était méritée mais un match reste un match. Nous espérons être bien meilleurs cette fois qu’à l’aller.

A quel style de match faut-il s’attendre ?
Je ne suis pas devin et ne peux pas donner de scénario précis. Nous nous attendons à un match difficile contre une équipe sur une très bonne dynamique. Nous nous attendions à avoir des parties difficiles sur nos derniers matches et c’est forcément le cas quand vous affrontez le leader et qu’il y aura une certaine importance. Ça ne sera pas un match décisif, mais important. Je ne connais pas d’équipe qui ne joue pas pour gagner. Strasbourg viendra pour l’emporter. Mais nous aussi.

Comment normaliser l’opposition auprès du groupe ?
L’attente existe depuis la première journée. Autour d’un club comme le RC Lens, il est normal que dès la première journée, il y ait une grande exigence, de la pression. Si on ne veut pas connaitre cette pression, cette exigence, on ne joue pas au RC Lens.

Propos recueillis par Christophe Schaad