Arrivé au RC Lens en août 2015, le défenseur serbe Dusan Cvetinovic est devenu un cadre de l’équipe. L’ancien joueur d’Haugesund, qui s’exprime encore en anglais devant la presse mais qui a fait le plaisir à l’assistance de dire spontanément quelques mots en français pour expliquer qu’il comprenait la langue et qu’il pouvait mixer celle de Molière et celle de Shakespeare pour parler avec ses coéquipiers dont 5 ou 6 sont anglophones, se montre optimiste. Il croit au réveil rapide de l’équipe après 4 matches de championnat sans succès.
Lensois.com : Dusan Cvetinovic, comment se passe la vie de groupe dans le vestiaire actuellement ?
Nous sommes conscients que dans le football il y a des hauts et des bas, qu’il est important de rester solidaires. Le vestiaire est bien. Nous travaillons chaque jour pour progresser, en apprenant toujours quelque chose de nouveau et en tâchant d’améliorer ce qui doit l’être.
Vous n’avez pas encaissé de but lors des 2 derniers matches. Est-ce la seule satisfaction à en retenir ?
Je ne pense pas. Particulièrement lors du match contre Troyes. Je pense qu’il y avait plusieurs choses positives à en retenir, comme la façon dont nous avons pressé notre adversaire. Pour ce qui est du fait de ne pas prendre de but, il faut prendre en considération le fait que c’est le travail de toute une équipe que de bien défendre. Nous devons maintenant être plus agressifs dans les zones de vérité. Je pense que nous sommes sur la bonne voie. Je crois en cette équipe. Il y a une mentalité positive.
Vous êtes plusieurs joueurs à enchaîner les matches. C’est notamment votre cas. Dans quelle forme vous trouvez-vous ?
Je ne sais pas pour les autres, mais personnellement, je ne me sens pas fatigué. Je ne suis pas aussi jeune que d’autre, j’ai de l’expérience et parfois je peux prendre du recul, mais je ne pense que nous soyons fatigués. Nous parlons beaucoup. Je pense que c’est mental. Dans le football, beaucoup de choses se passent dans la tête. 2 défaites de suite, ce n’est pas facile. Surtout celle à Amiens (2-1, 22e journée de Ligue 2) alors que l’on menait. C’est comme si quelqu’un vous donnait un coup de poing en plein visage.
Propos recueillis par Christophe Schaad