Il y a 26 ans jour pour jour, le 9 mai, 1998, le RC Lens remportait son seul et unique titre de champion de France à l’issue d’un nul 1-1 à Auxerre. Un jour gravé dans la mémoire de ceux qui l’ont vécu. Nous y étions et voici comment nous l’avons vécu (Cet article est une rediffusion d’une publication du 20e anniversaire du titre, vous pouvez retrouver une vidéo de résumé du match issue de Youtube en bas de page).
Difficile de narrer ce jour de gloire sans revenir une semaine arrière, au 2 mai 1998. Le RC Lens, sans montrer son vrai visage, comme éteint par l’enjeu et l’environnement du Stade de France, vient de perdre 2-1 face au Paris-Saint-Germain en finale de la Coupe de France. Dans le RER, première étape en transport d’un retour qui pouvait paraitre bien long, les supporters lensois sont nombreux à avoir la mine basse. Certains ont les larmes aux yeux. « On va tout perdre » est une phrase qui revient souvent dans les commentaires. Le RC Lens ne fera pas le doublé, c’est acté. Mais il a encore un premier titre de champion de France à gagner en faisant au moins nul à Auxerre lors de l’ultime journée, à condition que les Messins n’explosent pas Lyon à Saint-Symphorien dans le même temps.
Pas la même erreur que lors de la finale de Coupe de France
Une semaine plus tard, à l’Abbé-Deschamps, tout semble oublié. Pourtant, le RC Lens est mené 1-0 à la pause sur un but de Sabri Lamouchi (14’) d’une frappe sèche, Lionel Charbonnier arrête tout avant de sortir sur blessure pour être remplacé par l’excellent Fabien Cool (28’) et Metz a pris le dessus. Le Racing n’est plus champion mais pourtant, on ne sent plus les craintes de l’après-finale dans le coin de tribune où nous nous trouvons, en latérale, près du parcage lensois situé derrière un but. Et autant dire que même là, les supporters lensois étaient nombreux. L’espoir demeure car cette fois, les joueurs de Daniel Leclercq sont bien eux-mêmes. Ils dominent, poussés par le kop. On a retrouvé ce RC Lens qui parait inarrétable depuis plusieurs semaines.
Warmuz : « Nous avions pris la décision de ne rien écouter »
« Vous allez gagner ce match, c’est sûr », glisse un supporter auxerrois en tribune, alors que son équipe mène toujours 1-0 et postule à une place en coupe Intertoto. On a confiance en Tony Vairelles, Stéphane Ziani and co mais on se dit qu’un petit coup de pouce de Lyon à Metz serait sympa. Sur le terrain, les joueurs restent concentrés sur leur match et rien que leur match. « Nous avions pris la décision de ne rien écouter, nous confiera un jour Guillaume Warmuz. On ne voulait pas tout perdre. La semaine d’avant, on perd 2-1 en finale de Coupe de France contre le Paris-Saint-Germain alors que nous étions plus forts. A Auxerre, nous rentrons menés à la mi-temps. Nous nous sommes dit que nous ne pouvions pas tout laisser filer, qu’il fallait saisir cette chance. Puis Frédéric Déhu envoie cette passe à Yoann Lachor à la 53’ pour l’égalisation… » Ce n’est pas juste le parcage qui se lève mais pratiquement tout le stade. Car outre les Lensois disséminés partout, on voit plus d’un Auxerrois applaudir, comme ils le feront après le match. L’attente est ensuite insoutenable en tribunes alors que les Sang et Or ne lâchent rien et que l’on est plus près du 2-1 pour Lens que pour Auxerre. Avec cette équipe, maintenir le nul ne se fait pas en attendant l’adversaire mais en harcelant sa défense. Situés à l’opposée des bancs de touche, on ne perçoit pas que Daniel Leclercq est en train de crier à l’un de ses joueurs d’aller « vite devant, merde ! », comme on l’entendra mieux sur nos VHS qui finiront usées par les multiples visionnages.
Ce petit point, en réalité injuste au regard de la rencontre tant il méritait mieux, le RC Lens sera allé le chercher en étant fidèle à ses principes. Metz a gagné 1-0 contre Lyon mais le Racing est bien champion de France à la différence de buts. A l’époque, il n’y a pas de smartphone et d’internet en tribunes. Juste des radios dans quelques coins de tribunes et un bouche-oreille qui permet à tout le monde d’être au courant que non, Metz n’a pas mis 7-0 à l’OL. En reste ces images incroyables du stade Bollaert presque plein en pleine nuit que l’on découvrira à la télévision le lendemain matin ou des rues de Lens remplies de milliers de supporters pour voir défiler les Sang et Or dans une benne à leurs couleurs. C‘était il y a plus de 20 ans. En 1998, quand on regardait des images du football « d’il y a 20 ans », on voyait les Verts des années 70, la Coupe du monde en Argentine, des images parfois en noir et blanc ou granuleuses. Ça nous paraissait un autre temps. Une époque où le RC Lens faisait un exploit contre la Lazio mais descendait puis remontait en 2e division. Vu le chemin parcouru pendant les 20 années qui ont précédé le titre, qui sait ce que l’on vivra dans les années à venir ?
Christophe Schaad
Merci Christophe Schaad pour nous remémorer ce jour de folie et de gloire.
J’ai toujours autant les frissons quand je revois le matchs et le plus Beau aller arriver dans la nuit a bollaert felix a 3 heures du matin encore FÉLICITATION, Merci, SUPER, Génial et plein d’autres belles chosesOn l’oubliera jamais et RESPECT ET MERCI LE DRUIDE DANIEL LECLERCQ ???????????
Merci Christophe Schaad !!! J’ai 63 ans et jy etais et c’est sans doute après Lens Lazzio ou j’étais aussi que j’ai vécu une soirée et nuit à Lens et Bollaert extraordinaire et magique avec mon petit garçon de 8 ans qui avait ses yeux pleins d’étoiles et qui s’en souvient toujours tellement c’était beau et émouvant merci à Daniel Leclercq joueur emblématique et super Coach merci à Guillaume Warmuz Dehon Lachor et toute l’équipe de Lens et merci à Gervais Martel sans qui rien ne serait arrivé le foot comme on l’aime comme le peuple sang et or l’aime Allez LENS et je n’oublies pas en parlant de la Lazzio d’un joueur que j’appréciais beaucoup Fares Bousdira
Comment oublier de tels moments ! tous les supporters se souviennent des frissons qu’ils ont eus pendant et surtout au coup de sifflet final. Comment ne pas aimer “notre” Druide qui poussaient ses joueurs à toujours attaquer même à 1-1 . Ah si Fonsecca avait eu cette philosophie contre Lyon au lieu de remplacer Zegrova par un défenseur nous ne serions pas en train de craindre un retour des Lyonnais et Lille serait toujours sur le podium! Mais ça c’était avant…..
J’en voudrais toujours à mes parents de m’avoir conçu 5 ans trop tard, pour ne pas avoir pu profiter pleinement de ce moment ?
Merci Merci pour Remémorer cette Fameuse année 1998 CHAMPIONS DE FRANCE houaaa houaaa houaaa incroyable ça donne encore des Frissons on oubliera Jamais Toute l’équipe le staff le Président Gervais Martel et nôtre Regretter DRUIDE DANIEL LECLERQ ????…MERCI BEAUCOUP ET QU’ELLE FIERTÉ j’y étais en pleine nuit à Bollaert Félix le stade était plein à craquer sans qu’il y ait de Match ???et le Lendemain dans les Rues de Lens ???
Inoubliable dans nos coeur de Sang-et-Or….houaaa c’était Super chouette ❤️??❤️????Lensois un jour Lensois toujours ❤️??❤️????⚽️
Oui tous supporters de cette génération se souviennent ,Lachor libère tout un peuple, les larmes de joies se mettent autours de mes yeux, impossible de comprendre se qui vient de nous arriver à quelques minutes de la fin, c’est le pied, je suis à Paris je regardais le match seul, pour une fois Lens ne passe pas a coté du graal, mes premières pas parisiens à vingt-sept ans, mais les années ont passés c’est comme si c’était hier, mais voilà Paris m a adopté,les années passent, et je suis toujours lensois de coeur ,merci pour se merveilleux cadeau ,quant on aiment on oublie pas bravo encore à cette familles d’acteurs, qui touche et qui font partie de la famille Lensoise qui se transmet de génération Allez Lens